Braconnage et commerce illégal de la vie sauvage

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Un fléau pour la vie sauvage

Le triste sort des pangolins

Ces fourmiliers écailleux d’Asie et d’Afrique sont les mammifères les plus braconnés au monde, avec environ 1 million d’individus capturés dans la nature au cours de ces dix dernières années (sans compter la consommation locale). Les 8 espèces sont menacées d’extinction principalement à cause du braconnage et du commerce international pour répondre à la demande en écailles et en viande en Asie.

Le commerce illégal de plantes et d'animaux terrestres et marins rapporterait plusieurs milliards d'euros par an aux réseaux qui l'orchestrent. L'estimation des revenus tirés du trafic des espèces sauvages le place au quatrième rang des activités criminelles transnationales les plus lucratives, après le trafic de drogues, de contrefaçons et d'êtres humains.

Encouragés par l'appât du gain et la faiblesse des risques judiciaires encourus, les braconniers, appuyés par de puissantes organisations criminelles, sont aussi bien organisés, équipés et financés qu’une armée. Ils ont parfois recours à des hélicoptères, des outils de vision nocturne et des tranquillisants vétérinaires. Ces bandes n’hésitent pas à opérer dans des territoires protégés ou emblématiques, comme les réserves naturelles, les parcs nationaux ou les sites naturels classés par l’Unesco.
Et ils sont prêts à en découdre avec les rangers, allant parfois jusqu'à leur tirer dessus et faire de nombreuses victimes parmi ces protecteurs de la nature. 
Pour les espèces protégées, l’engrenage est infernal. Plus elles sont rares, plus leurs produits dérivés sont convoités, accentuant ainsi la probable disparition de l’espèce. Les éléphants d’Afrique sont l’une des grandes victimes du braconnage : entre 20 000 et 30 000 individus sont tués annuellement pour leur ivoire, menaçant notamment de disparition certaines populations d’Afrique de l’Ouest et centrale. Mais une multitude d’autres espèces parmi les plus connues, comme les rhinocéros, les tigres, ou encore les tortues marines, ou au contraire moins médiatiques comme les pangolins, les bois précieux ou des poissons par exemple, subissent le même sort.
Pour mener à bien leur entreprise, les trafiquants exploitent toutes les failles juridiques et technologiques. Ils s’appuient sur des réseaux structurés, particulièrement renseignés et très réactifs, qui trouvent sans cesse de nouvelles parades pour échapper aux lois et aux diverses mesures de coercition. Les trafiquants d’espèces sauvages tirent ainsi profit des itinéraires légaux du commerce international en ayant recours à des fraudes documentaires, la création de sociétés écran, etc. Mais surtout, le commerce illégal d’espèces sauvages s’invite sur les réseaux sociaux. Grâce au Web, le trafic prospère. Avec l’essor du e-commerce et des médias sociaux, les trafiquants atteignent de nouveaux marchés. Ils opèrent sur les différentes plateformes de vente en ligne, insuffisamment outillées pour détecter et retirer leurs annonces puis pour alerter les autorités.


Exploités par les trafiquants, les acteurs économiques sont ainsi des acteurs clés à mobiliser pour mettre un terme au commerce illégal d’espèces sauvages. C’est pourquoi, nous avons lancé, en 2018, la Coalition to End Wildlife Trafficking Online. Son objectif ? Inciter les entreprises majeures du numérique (Google, Facebook, Leboncoin, etc.) à adopter des mesures concrètes pour faire obstacle à cette activité illégale. A l’échelle de l’Union européenne, le WWF France contribue, par ailleurs, à renforcer les capacités des agents de contrôle et à mobiliser les entreprises de e-commerce et de livraison de colis pour appuyer le travail des autorités face au nouvel enjeu de la cybercriminalité.