STOP À L’IMPLICATION DES ENFANTS DANS LES FORCES ET GROUPES ARMÉS

Chaque année, ils sont des dizaines de milliers à travers le monde, garçons et filles, à se trouver impliqués au sein de forces ou de groupes armés. Soldat, cuisinier, informateur ou encore esclave sexuel, tous ces enfants sont exposés à des niveaux extrêmement élevés de violence, en tant que témoins, victimes ou acteurs forcés. Certains meurent sur les lieux de combat ou sont handicapés à vie, tous présentent des séquelles psychologiques graves. 

Pire, ces enfants, lorsqu’ils parviennent à sortir de l’enfer, sont le plus souvent rejetés par leur famille et leur communauté. Désœuvrés et sans moyens de subsistance, ils risquent pour les garçons de rejoindre à nouveau, contraints ou non, les rangs armés, pour les filles de se livrer à la prostitution.

Aujourd’hui, le Secrétaire général de l’ONU et le Pape François appellent à un cessez-le-feu mondial pour faire face à la pandémie de COVID-19.

Le BICE s’associe à leur appel, en demandant instamment aux États de tout mettre en œuvre pour que cesse la participation des enfants dans les conflits armés, comme ils s’y sont engagés en signant la Convention relative aux droits de l’enfant et son protocole.

Depuis 2002, un protocole associé à la Convention fixe en effet à 18 ans l’âge minimum d’enrôlement dans les forces et groupes armés. À ce jour, ce protocole a été ratifié par 166 pays dans le monde.